Avec cette parachah, nous entrons pour plusieurs parachioth dans l’histoire de Yoseph.
Je crois qu’il est très utile de lire, en parallèle, le merveilleux livre du grand écrivain Thomas Mann «Joseph et ses frères».
Après Qayin et Hevel, Yichmael et Yits’haq et Ya’aqov et Esaw, nous sommes de nouveau confrontés au problème de la fraternité.
Ya’aqov a aimé Ra’hel et il aime particulièrement Yoseph, son aîné et Binyamin, le cadet. Il ne peut pas contrôler cet amour et le prouve en gratifiant Yoseph, préférence injustifiée par le bon sens et la psychologie la plus élémentaire. Ici, il s’agit d’un cadeau d’un beau vêtement.
La jalousie que provoque Yoseph dépend aussi des rêves de grandeur qu’il fait. En tous cas, Yoseph provoque une jalousie qui pousse ses frères jusqu’à vouloir le tuer.
Ceci n’empêche Yoseph d’aimer ses frères. Au ch 37 v 16 nous trouvons ces quatre mots את אחיי אנכי מבקש, je cherche mes frères. Je vous laisse lire tout ce qui se passe pendant la rencontre de Yoseph avec ses frères jusqu’à sa vente à une caravane d’Ismaélites qui va en Egypte.
Heureusement, Ils ne le tuent pas.
Au milieu de l’histoire de Yoseph se trouve tout un chapitre, le chapitre 38, consacré à Yehoudah. Il faut remarquer que Yehoudah est l’aîné de Leah, après l’élimination de Reouven, Chim’on et Levi pour insuffisance à remplir la fonction de l’aîné et Yoseph, l’aîné de Ra’hel. L’amour de Ya’aqov est tourné vers Ra’hel et ses enfants mais l’Histoire d’Israël va se faire dans la lignée de Leah, la mal-aimée. C’est probablement la raison pour laquelle cette parenthèse sur Yehoudah se trouve là.
La parachah se termine par ce qui arrive à Yoseph en Egypte, ses succès et ses échecs. Il est faussement accusé par la femme de son maître, emprisonné et oublié sauf qu’il se révèle lecteur de rêves, ce qui lui permettra de changer son sort et de devenir vice-roi d’Egypte

Rien de nouveau dans ce chapitre. La même histoire qui se répète. Saül cherche à éliminer David. Les gens de David qui le pousse à en finir avec Saül endormi. Lui, refuse de toucher à l’élu du Seigneur. Il le dit à Saül qui se repent et promet à David ne n’avoir pour lui qu’amour.
Typique l’histoire biblique qui présente parfois deux fois la même histoire de deux façons différentes

Il nous reste deux Psaumes du Hallel, le 117 et le 118, que nous compléterons après les vacances de fin d’année,
laissant la place au psaume 30, le Psaume de ‘Hanoukkah.
1. Psaume. Cantique de l’inauguration de la Maison – A David.
2. Je veux te glorifier, Ô Éternel, car tu m’as hissé du fond du puits et tu n’as pas permis à mes ennemis de se réjouir.
3. Ô Éternel, mon Dieu, j’ai crié vers toi et tu m’as guéri.
4. Ô Éternel, tu m’as tiré du néant; tu m’as fait revivre en ne me laissant pas tomber dans la fosse.
5. Chantez l’Éternel, vous ses dévots et rendez grâce à son saint souvenir.
6. Car sa colère ne dure qu’un instant tandis que sa grâce toute une vie; si les pleurs m’accompagnent le soir, le matin c’est l’allégresse.
7. Et moi qui pensais, dans ma tranquillité, que je ne vacillerai jamais.
8. Ô Éternel, par ta volonté tu fais de ma montagne une forteresse; mais dès que tu voiles ta face, je m’affole.
9. C’est toi, Éternel, que j’invoque, toi que je supplie.
10. Quel intérêt à ce que mon sang soit versé, à ce que je descende dans l’abîme? La poussière pourrait-elle te remercier, raconter ta vérité?
11. Écoute, Ô Éternel, et aie pitié de moi; Ô Éternel; sois un soutien pour moi!
12. Tu as transformé mon deuil en danse de joie; tu as dénoué mon cilice et tu m’as ceint de joie,

13. afin que le chant à ta gloire jamais ne se taise, Ô Éternel, mon Dieu, et qu’à jamais je te rende grâce.
D’après la Tradition, David aurait écrit ce Psaume pour qu’il soit dit à l’inauguration du Temple le moment venu