Moché grandit, donc, comme un prince égyptien dans le palais du Pharaon. Quand Moché devient un homme, il sort pour voir son pays. Voyant un égyptien frapper un hébreu, il le frappe et le tue. Ceci va entraîner pour Moché l'obligation de fuir l'Égypte. Il va vers l'est, arrive à Midyan, s'intègre dans la famille de Jethro, prêtre de Midyan, épouse Tsiporah, une des filles de Jethro et a un fils qu'il appelle Gerchom.
Le roi qui a imposé l'esclavage aux enfants d'Israël meurt.
Les esclaves crient leur souffrance et, dit le texte, Dieu finit par entendre leurs plaintes. Moché devient le berger de Jethro et mène son troupeau dans le désert jusqu'au jour où
il se trouve avec le troupeau devant la montagne de Dieu.
Là, nous allons assister à la révélation appelée «Le Buisson ardent».
Avant de poursuivre le récit de cette révélation si importante, je tiens à préciser que notre étude va se référer à l'histoire telle qu'un croyant la perçoit sans tenir compte du degré de foi que nous avons ou que n'avons pas en Dieu.
Le nom «Montagne de Dieu» est donné, évidemment, par anticipation.
Retirons nos chaussures pour nous mettre en état de vivre ce moment si important dans l'histoire de la spiritualité de l'humanité.

Nous allons aborder l’étude des paroles des Prophètes scripturaires, sommet de la littérature biblique. Une petite introduction avant de plonger dans les paroles d’Isaïe et des
autres.
Comment cela se fait-il que la prophétie est née et a fleuri pendant de longs siècles dans le peuple d’Israël et pas ailleurs?
La réponse à cette question est essentielle pour comprendre ce monde merveilleux où nous allons trouver l’amour, la colère, les menaces, la consolation et l’espoir.
La prophétie fait partie de l’ADN d’Israël. Sans cette présence, il n’y aurait pas eu un Herzl, ni l’œuvre extraordinaire de la construction d’Israël-Etat.
Une société peut se constituer par le hasard ou par un projet. Le peuple juif est particulier par le fait d’être né dans le but d’accomplir un projet. Il arrive au pays pour y mener une vie qui va servir d’exemple au reste de l’humanité de la possibilité d’être un peuple comme les autres et en même temps créer une société où les valeurs éthiques sont essentielles. Et c’est parce qu’il porte ces valeurs qu’il est soumis à un ensemble d’obligations.
Comme cette caractéristique est sa raison d’être, il est normal qu’il dévie de sa tâche puisque la nature humaine est ainsi faite et qu’il faut lutter sans cesse pour accomplir sa
mission.
Tout commence par la certitude d’avoir reçu une parole venue d’ailleurs qu’on croit divine. Les prophètes sont les porteurs de cette parole et ils sont là pour s’assurer de
rappeler à l’ordre à chaque déviation.
Ce n’est pas par hasard que j’ai mentionné Herzl. Quel que soit le niveau de croyance du peuple juif, il porte la capacité prophétique en lui.
Ayant dit cela, nous pouvons commencer l’étude. Isaïe n’est pas le premier prophète mais il est le plus important. En plus, par une erreur, nous nous trouvons devant cette dualité colère-consolation que nous offre la structure qui unit deux prophètes dans la même unité et sous un même nom.

1. Cantique des degrés, de David – Je suis heureux quand ils me disent allons dans la maison de l’Éternel.
2. Nos pieds se tiennent dans tes portes, Ô Jérusalem.
3. Jérusalem, bâtie comme une ville unifiée.
4. C’est là-bas que montaient des tribus, des tribus de l’Éternel, témoignage d’Israël en hommage au nom de l’Éternel.
5. Oui, c’est là-bas que sont établis les sièges de la justice, les trônes de la maison de David.
6. Réclamez la paix pour Jérusalem: Qu’ils soient en paix, ceux qui t’aiment!
7. Paix à tes murailles, paix à tes palais!
8. En faveur de mes frères et de mes amis, je veux clamer: paix sur toi.
9. En faveur de la maison de l’Éternel notre Dieu, je veux te souhaiter le bien-être!
Ce psaume 122 est LE psaume de Jérusalem